Notre cabinet de médiation à Lyon est compétent en :
- médiation civile et commerciale
- médiation familiale
- médiation sociale
Jean-Marc BRET, Associé co-fondateur du Cabinet d'Avocats Alagy Bret & Associés, à Lyon, vous propose cette introduction.
Il vous invite également à visionner une courte vidéo d'une quinzaine de minutes sur les fondamentaux de la médiation et sa vision du processus. Vous la trouverez en fin d'introduction
Jean Marc BRET est Médiateur, Coach, superviseur et formateur en médiation .
Qu'est ce que la médiation ?
La médiation est un processus amiable et confidentiel de résolution des conflits.
Le médiateur qui est un tiers, indépendant neutre et impartial assiste les médiants pour les aider à trouver une solution au différend qui les oppose, et ce, quelle que soit la nature du conflit.
Cette solution négociée par les parties, conforme à leurs intérêts respectifs, met fin au litige et à la situation conflictuelle. A l'inverse du juge qui va trancher le litige, au risque de laisser en l'état la situation conflictuelle sous-jacente, le processus de médiation permet d'aborder l'ensemble des composantes du problème, y compris dans ses dimensions relationnelles.
C'est toute la différence entre médiation et conciliation où la posture du conciliateur est tournée vers le litige et non vers le conflit.
Dans le cas spécifique de la Médiation Communication Non Violente, l'idée est de créer un espace d'écoute où chacun a la possibilité d'être entendu là où il a besoin d'être entendu. Le pari de la Médiation Communication Non Violente est que si tel est le cas les médiants coopéreront pour trouver ensemble une solution qui répondra aux besoins prioritaires de chacun.
Le médiateur est
Indépendant,
Neutre,
Impartial
Il est un facilitateur qui, grâce aux techniques auxquelles il s'est formé, aide les parties à trouver elles-mêmes leur solution.
Ni juge, ni arbitre, le médiateur a été formé pour améliorer la communication entre les protagonistes , et n’a pas vocation à trancher le litige.
Il n’est pas là pour dire qui a raison et qui a tort ; tout le monde doit ressortir gagnant. L'important est de savoir pourquoi tel médiant a la sensation d'avoir raison et l'accompagner pour entendre pourquoi l'autre médiant a la sensation lui aussi d'avoir raison, et vice versa.
Il n’est pas là pour proposer et encore moins pour imposer une solution.
Il est choisi soit par les personnes en conflit (médiation conventionnelle) soit par le Tribunal (médiation judiciaire).
Les avantages de la médiation
Gain d’énergie et gain de temps : l’accord est souvent trouvé en quelques heures (en général, 1 à 3 réunions de 4 heures) après un entretien individuel avec chaque médiant.
Gain d’argent et coût maîtrisé : sur la base d’un coût horaire du médiateur qui peut être de 250,00 € HT, le coût se situe en général entre 1.000,00 € HT et 3.000,00 € HT.
A défaut de meilleur accord sur ce point, le prix est réparti par moitié entre chaque partie. La rémunération du médiateur est due quel que soit l’issue.
Il peut arriver que ce coût soit réglé uniquement par une des personnes en conflit. Il peut être intéressant alors d'interroger les protagonistes sur les raisons de cette décision. N'oublions jamais qu'en médiation "tout est matériau!" La discussion sur un élément du cadre fait parfois plus avancer le processus qu'un échange sur tel ou tel point technique concernant le fond du litige.
Suppression de l’aléa judiciaire : les médiés déterminent elles-mêmes l’issue de leur conflit, hors la présence du juge.
Restauration du lien de confiance .
Possible poursuite de la relation contractuelle.
Confidentialité. Cette règle permet en principe une parole libre. Les médiés peuvent ainsi s'exprimer en toute sécurité.
Une solution pérenne, durable et facile à exécuter car elle a été choisie par les médiants et non imposée par quiconque.
80% des médiations initiées aboutissent à un accord.
Les étapes
1°) EVALUATION DE LA SITUATION :
Chacun explique l'un après l’autre sa position et sa vision des choses.
2°) IDENTIFICATION DES PRIORITES DE CHACUN :
En reprenant ensemble l’histoire de la relation, chacun indique ce qui est important pour lui, en terme de besoins, intérêts, motivations, valeur ou préoccupations. L’idée est de pouvoir, au-delà du litige, comprendre la nature du conflit et ainsi restaurer le dialogue.
3°) ANALYSE DES OPTIONS POSSIBLES :
A ce stade, tous imaginent et listent un maximum d’options possibles pour résoudre le conflit, puis les évaluent.
4°) CHOIX DE LA SOLUTION :
Parmi les différentes options, les médiés font le choix de leur solution qui doit répondre aux besoins prioritaires de chacun. Cette solution ayant été trouvée par eux, il est très rare que ce qui a été décidé ne soit pas exécuté.
Ce qui a été décidé fait l’objet d’un protocole signé qui peut être homologué par le juge.
Les règles
Liberté
Possibilité pour le médiateur et les médiés d’arrêter à tout moment.
Equilibre
Les réunions plénières réunissent les parties et leurs avocats s'ils souhaitent être présents et le médiateur.
Il peut apparaître utile de mener des entretiens séparés (apartés). Chaque fois qu’un entretien séparé est proposé avec l'un, un entretien sera également proposé à l’autre. Il est en effet indispensable de maintenir un équilibre.
Confidentialité
Les réunions se font dans la plus stricte confidentialité.
Les échanges qui ont lieu en aparté sont également confidentiels.
Cette confidentialité est essentielle pour la sécurité des échanges et instaurer un climat de confiance.
Il importe néanmoins de préciser les exceptions au principe de confidentialité qui concernent:
- l'atteinte à l'Ordre Public
- l'atteinte à l'intégrité psychique ou physique de la personne
- le cas où l'intérêt supérieur de l'enfant est en cause
- les difficultés d’exécution de l'accord de transaction
Cette confidentialité permet une parole libre et est un gage de sécurité pour les médiants et leurs avocats.
Chacun peut exprimer en toute liberté ce qui est important pour lui.
Respect de la personne (pas d’insulte) et de sa parole (on ne coupe pas la parole de celui qui s’exprime). Cette règle de la non interruption ne doit pas être comprise comme une règle de courtoisie ou de bienséance. L'enjeu va bien au delà. Comme le processus repose sur l'idée que chacun monte un peu sur la colline de l'autre pour entendre ce qu'il vit, le processus ne peut fonctionner que sous réserve que chacun écoute l'autre. Une fois encore écouter l'autre ne veut pas dire reconnaître qu'il a raison. Il s'agit juste d'être à l'écoute de ce que l'autre a pu vivre dans telle situation.
Le médiateur pourra en revanche être amené à interrompre les parties pour reformuler ce qui a été dit avec les effets bénéfiques bien connus des reformulations:
- permettre au médiateur de s'assurer qu'il a bien compris ce qui a été dit,
- permettre à celui qui vient de s'exprimer de se sentir entendu
- permettre aussi à l'autre d'entendre ce que jusque là il refusait d'entendre parce que cela était exprimé par celui avec qui il est en conflit
- créer les conditions d'une connexion juste et vraie.
Engagement à exécuter l’accord
Si les parties se mettent d’accord sur une solution commune, elles s’engagent à mettre à exécution cet accord qu’elles peuvent faire homologuer par le juge si elles le souhaitent. A défaut d’accord, elles restent libres de s’adresser au Tribunal.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la médiation, n'hésitez pas à nous interroger sur nos formations à la médiation.
Le parcours de formation certifiante de 9 jours que nous proposons en partenariat avec le Centre International du Coach est recommandé par 100% des stagiaires qui l'ont suivi
N'hésitez pas également à visionner la courte vidéo d'une quinzaine de minutes (accès ci-dessous). Je détaille dans cette vidéo ma vision de la médiation et les fondamentaux du processus.